Le lien avec Jean-Christophe Rufin et Lord Byron
Un lien (filial, amical, amoureux…) transcende parfois les codes, défie la raison. Ce lien peut même rapprocher et emplir d’un bonheur inexplicable des êtres différents : un homme et un chien.
Dans Le Collier rouge (2014) de Jean-Christophe Rufin, Guillaume est le fidèle compagnon de Jacques Morlac. Quant à Lord Byron il disait de son chien « un être qui possède la beauté sans la vanité, la force sans l'insolence, le courage sans la férocité et toutes les vertus de l'homme sans ses vices ».
Et ces vices peuvent parfois rompre des liens : Lydia Brincken, dans Un père sans enfant, éloigne son ancien mari, Douglas Sirk, de leur fils, en faisant de lui une star du cinéma de propagande nazi. Une biographie déchirante du réalisateur allemand des années 30.
Heureusement certains maintiennent ce lien, ce ruban. Après avoir perdu sa sœur, Markus dans Plus jamais nuit, se rapproche de son neveu, Jesse. Il l’emmène en road trip, une façon de créer une relation et de s’épauler dans leur deuil.
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