Zeina Abirached

Zeina Abirached est une auteure et dessinatrice de bande dessinée franco-libanaise. Son travail, profondément marqué par son enfance pendant la guerre du Liban, offre un regard intime sur les conflits du Moyen-Orient comme par exemple dans son ouvrage Mourir, partir, revenir : Le Jeu des hirondelles où elle nous plonge dans les souvenirs de son quotidien à Beyrouth.

Zeina Abirached en quelques mots

Née le 18 janvier 1981 à Beyrouth, six ans après le début de la guerre du Liban, Zeina Abirached a grandi sur la ligne de démarcation qui coupait la ville en deux. Elle a étudié le graphisme à l'Académie libanaise des beaux-arts (ALBA), puis a intégré l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris en 2004. En 2006, elle publie ses deux premiers albums et participe au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Son film d'animation, Mouton, produit dans le cadre de ses études, est sélectionné dans plusieurs festivals internationaux. En 2008, son livre Mourir, partir, revenir : Le Jeu des hirondelles est en sélection officielle au festival d'Angoulême et est traduit en plusieurs langues. Elle a publié plusieurs autres ouvrages et a illustré des romans et des livres de recettes. Elle vit et travaille à Paris tout en conservant des liens étroits avec Beyrouth.

Les distinctions de Zeina Abirached

Tout au long de sa carrière, Zeina Abirached a obtenu plusieurs distinctions tels que : 

Sélection officielle du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême pour Mourir, partir, revenir : Le Jeu des hirondelles en 2008 ; Le Prix Phénix de littérature pour Le Piano oriental en 2015 ; Sélection officielle du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême pour Le Piano oriental en 2016 ; Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2016

Notre sélection de livres de Zeina Abirached

Zeina Abirached a choisi la tendresse et l'humour subtil pour décrire une scène de théâtre bien réelle : une nuit à Beyrouth en 1984, sous les bombardements, racontée à hauteur d’enfant . Si les silences sont parlants, si la tension est palpable, on ressort de cette lecture humble, empathique et philanthrope.