Abysse
Abysse, abysse...
On pense bleu, silence, profondeur, chute, solitude, précipice.
Abysse, on voit Jacques Mayol, flash-back sur Le Grand Bleu, film évidemment générationnel. Et curieusement, peu de souvenirs d’Abyss de Cameron qui date vraisemblablement de la même époque. L’un ressemble à un conte de fée avec le prince et la princesse – excepté le traditionnel « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », la fin ne s'y prête pas, incontestablement ; l'autre, Abyss, sonne davantage comme un huis clos oppressant : des personnages isolés, coincés avec syndromes nerveux dans les profondeurs hostiles…
Au sein de cette sélection, les protagonistes aussi sont soumis à des hautes tensions. Ils vont devoir faire face à des situations terrifiantes, ils vont manquer d’oxygène, ne pas forcément trouver l’issue. Parce que la guerre, parce que la Stasi, parce que l’Irak, ou tout simplement parce qu’une bonne dépression.
Alors peut-être, à l’instar de Ludovic Escande, faut-il mieux regarder vers les sommets pour s’en sortir ? Certes, il n’y trouvera pas de Vampyroteuthis infernalis, le vampire des grands fonds, mais rencontrera sur son chemin deux autres “créatures“ des cimes qui vont le hisser à leur manière à bout de bras vers la lumière…
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