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Coup de coeur
NOTES DES LECTEURS
Et voici un petit bijou oublié de la littérature russe !
Ce roman - scandaleux à sa sortie en 1858 et interdit pendant douze ans ! -, nous plonge dans la vie d’Anna Pavlovna, héroïne passionnée mais prisonnière d’un mariage de convenance avec le tyrannique Manovski. Sa beauté, jadis admirée à Saint-Pétersbourg, se fane dans la morne province de Boiarchtchina, où l’oisiveté et les commérages tiennent lieu de sport national. Et puis vient renaître la flamme de son amour de jeunesse…
Pisemski n’épargne personne et dépeint avec une ironie mordante cette société russe du XIXe siècle avec ses personnages haut en couleur, voire détestables.
On a pris beaucoup de plaisir à lire cet auteur russe méconnu mais qui mérite clairement d’être découvert, pour son ironie cinglante, sa critique sociale impitoyable et bien évidemment, la trajectoire poignante d’Anna Pavlovna.
« L'expression triste de la jeune femme aurait suffi à un subtil observateur pour remarquer du premier coup d’œil que son silence provenait d'un chagrin secret. Il faisait en permanence l'objet de ses pensées, la coupant ainsi du monde environnant et la contraignant à se renfermer sur elle-même. Mais ce n'est pas ainsi que les voisins l'interprétèrent : "Elle est fière", dirent les plus pauvres d'entre eux ; "Elle est idiote", affirmèrent les plus riches. Son apparence déplut également malgré sa blondeur et les traits réguliers de son visage. Elle était maigre. Ses joues brillaient d'un rouge maladif, et ses lèvres fines avaient une couleur de cendre. Ces signes de mauvaise santé physique furent la raison pour laquelle les voisins de Mme Manovskaia, habitués à voir leurs demoiselles resplendissantes de santé, ne lui trouvèrent rien de particulier, si ce n'est d'assez jolis yeux. Lorsqu'ils étaient en visite, Manovski ne traitait pas sa femme avec beaucoup d'égards. A la maison, devant autrui, il employait un ton impérieux et presque grossier. Ce qui la compromit encore davantage aux yeux des voisins. "Son mari, semble-t-il, ne l'aime pas", dirent les uns ; "Et on le comprend", ajoutèrent les autres. »
Russie impériale - passion – amour interdit – secrets – castes - jalousie
L’intrigue– l’immersion historique – le personnage central fort et attachant – une écriture sensorielle
À l’époque de Noël, à la place de Sissi impératrice qu’on a déjà vue 12 fois !
Alexeï Pissemski est né près de Kostroma, dans l’Empire russe, en 1821. Il est écrivain et dramaturge, formé à Moscou, et descendant d’une ancienne famille de la noblesse russe. Tout comme Gogol et Dostoïevski, Pissemski manque cruellement d’instruction générale. Il tente, malgré tout, de gagner sa vie dans les lettres avec un premier roman, Le Temps des Boïars, mais la censure en interdit la publication. Il débute alors une carrière administrative, mais échoue… Puis, enfin, en 1855, rencontre un grand succès avec un second roman, Le Mollasse (Tufiak).
En 1858, Pissemski publie La Boiarchtchina (traduit en français sous Le Destin d’Anna Pavlovna), interdite jusque-là, et Mille âmes.
Et voici un petit bijou oublié de la littérature russe !
Ce roman - scandaleux à sa sortie en 1858 et interdit pendant douze ans ! -, nous plonge dans la vie d’Anna Pavlovna, héroïne passionnée mais prisonnière d’un mariage de convenance avec le tyrannique Manovski. Sa beauté, jadis admirée à Saint-Pétersbourg, se fane dans la morne province de Boiarchtchina, où l’oisiveté et les commérages tiennent lieu de sport national. Et puis vient renaître la flamme de son amour de jeunesse…
Pisemski n’épargne personne et dépeint avec une ironie mordante cette société russe du XIXe siècle avec ses personnages haut en couleur, voire détestables.
On a pris beaucoup de plaisir à lire cet auteur russe méconnu mais qui mérite clairement d’être découvert, pour son ironie cinglante, sa critique sociale impitoyable et bien évidemment, la trajectoire poignante d’Anna Pavlovna.
« L'expression triste de la jeune femme aurait suffi à un subtil observateur pour remarquer du premier coup d’œil que son silence provenait d'un chagrin secret. Il faisait en permanence l'objet de ses pensées, la coupant ainsi du monde environnant et la contraignant à se renfermer sur elle-même. Mais ce n'est pas ainsi que les voisins l'interprétèrent : "Elle est fière", dirent les plus pauvres d'entre eux ; "Elle est idiote", affirmèrent les plus riches. Son apparence déplut également malgré sa blondeur et les traits réguliers de son visage. Elle était maigre. Ses joues brillaient d'un rouge maladif, et ses lèvres fines avaient une couleur de cendre. Ces signes de mauvaise santé physique furent la raison pour laquelle les voisins de Mme Manovskaia, habitués à voir leurs demoiselles resplendissantes de santé, ne lui trouvèrent rien de particulier, si ce n'est d'assez jolis yeux. Lorsqu'ils étaient en visite, Manovski ne traitait pas sa femme avec beaucoup d'égards. A la maison, devant autrui, il employait un ton impérieux et presque grossier. Ce qui la compromit encore davantage aux yeux des voisins. "Son mari, semble-t-il, ne l'aime pas", dirent les uns ; "Et on le comprend", ajoutèrent les autres. »
Russie impériale - passion – amour interdit – secrets – castes - jalousie
L’intrigue– l’immersion historique – le personnage central fort et attachant – une écriture sensorielle
À l’époque de Noël, à la place de Sissi impératrice qu’on a déjà vue 12 fois !
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