17,00 €
Un été à quatre mains
Pages:131
Éditeur:ateliers henry dougier
NOTES DES LECTEURS
NOTRE PITCH
C’est l’été, dans une demeure majestueuse au cœur de la campagne hongroise. Un compositeur, Franz Schubert, accepte un poste modeste : enseigner la musique à deux jeunes comtesses. Il s’attend à des jours paisibles, entre piano, partitions et silences feutrés de l’aristocratie viennoise.
Mais dès les premières notes échappées du clavier, un trouble s’installe. L’une des deux élèves, Caroline, possède un talent rare. Plus encore : une sensibilité à fleur de peau, un regard qui devine, un silence qui dit tout. Schubert la reconnaît sans un mot : elle est de ceux qui voient le monde comme lui. Une âme sœur.
Les jours s’étirent, les regards s’attardent, les gestes se chargent d’une intensité nouvelle. Pourtant, tout les sépare : la naissance, le rang, le destin. Peut-on aimer sans se le dire ? Un frisson dans l’air suffit-il à écrire une histoire ?
Dans ce roman en clair-obscur, Gaëlle Josse nous offre un huis clos délicat et envoûtant, à la frontière de l’intime et du non-dit. Avec une écriture sensible et précise, elle explore les battements retenus du cœur, et interroge la beauté tragique des amours impossibles.
Un été suspendu, à quatre mains et à demi-mots. Un texte pudique et intimiste autour d’un compositeur majeur.
FRAGMENT de Un été à quatre mains
« Ensuite, il attend, avec une impatience mêlée d'anxiété, l'heure de la leçon de Caroline. Marie la précède, pressée d'en finir, malgré son application et ses facilités vocales, son soprano souple et velouté, puis arrive celle qui ne quitte plus ses pensées. Précédée par un effluve léger, celle de son eau de toilette citronnée, elle s'installe. Pour Franz, le temps s'arrête, dans le ravissement éprouvé près de ses bras nus, de sa peau qui le frôle, de ses mains qui effleurent les siennes. Il fixe la petite croix en or qui arrive à la naissance de ses seins. Franz ferme les yeux. »
LES MOTS QUI VIENNENT
Schubert - musique – amour impossible – rang social
ATOUTS
La douceur du récit – la délicatesse de l’écriture – un passage romancé de la vie de Schubert
MOOD
D’humeur musicale en écoutant l’Ave Maria
Gaëlle Josse, née le 22 septembre 1960 à Châteauroux, est une auteure française reconnue pour sa plume sensible et épurée. Venue à la littérature par la poésie, elle publie son premier roman Les Heures silencieuses en 2011 (Autrement). Depuis, elle explore les thèmes de la mémoire, de l’intime et des silences familiaux à travers une œuvre saluée par la critique. Parmi ses ouvrages figurent Le Dernier Gardien d'Ellis Island en 2015, La Nuit des pères (2022), Le Fil entre nos cœurs (2024), un album jeunesse, À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? (2024) ou encore De nos blessures un royaume (2025), un roman sur le deuil et l’amour perdu.
Détails du produit
Fiche technique
- Pages
- 131
- Éditeur
- ateliers henry dougier
La presse en parle
La Croix
23 mars 2017
Empli de délices et de souffrances
En moins de cent pages, Gaëlle Josse imagine un été de Franz Schubert, empli de délices et de souffrances. De musique et de silence. Gaëlle Josse sait trouver la mélodie des mots et l’harmonie des situations pour traduire la découverte par un jeune artiste, génial et sensitif, d’un paradis embaumé… aussitôt perdu.
Mots pour mots
27 mars 2017
Le poids d'un regard ou d'un simple effleurement...
En quelques pages, quelques fragments de vie, Schubert m'a soudain semblé très proche. Cet été dans la campagne hongroise, le poids de la dépendance de l'artiste envers un mécène ou un employeur, la musique qui réunit deux être que les contraintes sociales opposent, le poids d'un regard ou d'un simple effleurement...
Avis des lecteurs
Commentaires (0)
AUTRES SUGGESTIONS
NOTRE PITCH
C’est l’été, dans une demeure majestueuse au cœur de la campagne hongroise. Un compositeur, Franz Schubert, accepte un poste modeste : enseigner la musique à deux jeunes comtesses. Il s’attend à des jours paisibles, entre piano, partitions et silences feutrés de l’aristocratie viennoise.
Mais dès les premières notes échappées du clavier, un trouble s’installe. L’une des deux élèves, Caroline, possède un talent rare. Plus encore : une sensibilité à fleur de peau, un regard qui devine, un silence qui dit tout. Schubert la reconnaît sans un mot : elle est de ceux qui voient le monde comme lui. Une âme sœur.
Les jours s’étirent, les regards s’attardent, les gestes se chargent d’une intensité nouvelle. Pourtant, tout les sépare : la naissance, le rang, le destin. Peut-on aimer sans se le dire ? Un frisson dans l’air suffit-il à écrire une histoire ?
Dans ce roman en clair-obscur, Gaëlle Josse nous offre un huis clos délicat et envoûtant, à la frontière de l’intime et du non-dit. Avec une écriture sensible et précise, elle explore les battements retenus du cœur, et interroge la beauté tragique des amours impossibles.
Un été suspendu, à quatre mains et à demi-mots. Un texte pudique et intimiste autour d’un compositeur majeur.
FRAGMENT de Un été à quatre mains
« Ensuite, il attend, avec une impatience mêlée d'anxiété, l'heure de la leçon de Caroline. Marie la précède, pressée d'en finir, malgré son application et ses facilités vocales, son soprano souple et velouté, puis arrive celle qui ne quitte plus ses pensées. Précédée par un effluve léger, celle de son eau de toilette citronnée, elle s'installe. Pour Franz, le temps s'arrête, dans le ravissement éprouvé près de ses bras nus, de sa peau qui le frôle, de ses mains qui effleurent les siennes. Il fixe la petite croix en or qui arrive à la naissance de ses seins. Franz ferme les yeux. »
LES MOTS QUI VIENNENT
Schubert - musique – amour impossible – rang social
ATOUTS
La douceur du récit – la délicatesse de l’écriture – un passage romancé de la vie de Schubert
MOOD
D’humeur musicale en écoutant l’Ave Maria