
Consumés par le feu

NOTES DES LECTEURS
NOTRE PITCH
Et si tout basculait à cause d’un bouton mal recousu ou d’un concierge un peu trop bavard ?
Ismaël, prof de littérature mélancolique, croyait avoir rangé ses souvenirs au fond d’un tiroir. Jusqu’à ce qu’il croise Leo, son amour de jeunesse, dans une mercerie. De là, tout déraille : le passé ressurgit, le réel vacille et notre héros embarque pour une odyssée absurde où les personnages de roman prennent chair.
Soigné par le Dr Jivago, séduit par Marlene Dietrich, analysé par Emma Bovary…, ce voyage intérieur loufoque, grinçant, tendre parfois, flirte sans cesse avec le fantastique. Entre clins d’œil littéraires, éclats de folie douce et profondeur inattendue, Jaume Cabré nous livre ici un roman jubilatoire, inclassable, où la frontière entre fiction et réalité explose joyeusement.
Un récit-fantaisie aussi érudit qu’halluciné, où l’on rit, on doute, on chute… et surtout, on se laisse surprendre. Un pur feu d’artifice littéraire !
FRAGMENT de Consumés par le feu
« Sans rencontrer aucun obstacle, Godallet, et ce n'était pas la première fois, piétina le gazon très chic du golf de la Rabassa. Il regarda en l'air. Une lune décroissante, mais lumineuse et silencieuse, comme une menace. Têtu, il répéta maman, Godina, Godall Deux ? Il voulait dire regardez cette belle herbe bien soignée. Vous m'entendez ? Hé ho ! Malgré son désarroi, il trouva que c'était magnifique de marcher sur ce gazon si bien tondu. Et il fit une approche sur le trou numéro 5, un par 3, attiré par le petit drapeau qui était né pour signaler les trous les plus intéressants. Une fois sur le green, il fila vers le trou. Devant le drapeau, il examina les alentours pour éviter toute surprise désagréable et fouilla dans le trou avec son groin. Et il y avait une récompense ! Un gros scarabée qui mettait l'eau à la bouche et qui ne pouvait pas sortir de sa prison, parce que la paroi était trop glissante. Et Godallet, tout en le mâchant, contempla la lune au-dessus de lui. Une lune mordue, comme si un sanglier, de ceux qui vivaient dans le ciel, en avait avalé une bonne moitié. Mais ce qu'il n'arrivait pas à comprendre c'était pourquoi, si le sanglier céleste l'avait mordue, quelques nuits plus tard elle était à nouveau entière. Hein maman ? Comment c'est possible ? »
LES MOTS QUI VIENNENT
Fiction burlesque – amour perdu – clins d’œil littéraires
ATOUTS
L’atmosphère onirique – l’humour – le récit inattendu – un hommage à la littérature – un ton irrésistible
MOOD
Une envie d’être surpris à chaque coin de page !
Né le 30 avril 1947, Jaume Cabré est un philologue, écrivain et scénariste espagnol d’expression catalane. Il est reconnu comme l’une des figures majeures de la littérature catalane contemporaine et traduit dans de nombreuses langues. Son œuvre composée de romans, recueils de nouvelles, essais mais également littérature jeunesse est profondément marquée par les questions de mémoire historique, de pouvoir, de création artistique et de condition humaine. Elle a été récompensée par de nombreux prix littéraires. Son roman Confiteor (Actes Sud 2013) a été récompensé du prix du Courrier international du meilleur roman étranger.
Détails du produit
Fiche technique
- Pages
- 160
- Éditeur
- Actes Sud
La presse en parle
LE MONDE DES LIVRES
2023
TRANSFUGE
2023
LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE
2023
LA MARSEILLAISE
2023
Sous une façade déjantée
FOCUS VIF
18 nov. 2021
Captivant
REVUE ÉTUDES
2023
II suffit de se laisser porter
LE SOIR
2023
MARE NOSTRUM
2023
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Et si tout basculait à cause d’un bouton mal recousu ou d’un concierge un peu trop bavard ?
Ismaël, prof de littérature mélancolique, croyait avoir rangé ses souvenirs au fond d’un tiroir. Jusqu’à ce qu’il croise Leo, son amour de jeunesse, dans une mercerie. De là, tout déraille : le passé ressurgit, le réel vacille et notre héros embarque pour une odyssée absurde où les personnages de roman prennent chair.
Soigné par le Dr Jivago, séduit par Marlene Dietrich, analysé par Emma Bovary…, ce voyage intérieur loufoque, grinçant, tendre parfois, flirte sans cesse avec le fantastique. Entre clins d’œil littéraires, éclats de folie douce et profondeur inattendue, Jaume Cabré nous livre ici un roman jubilatoire, inclassable, où la frontière entre fiction et réalité explose joyeusement.
Un récit-fantaisie aussi érudit qu’halluciné, où l’on rit, on doute, on chute… et surtout, on se laisse surprendre. Un pur feu d’artifice littéraire !
FRAGMENT de Consumés par le feu
« Sans rencontrer aucun obstacle, Godallet, et ce n'était pas la première fois, piétina le gazon très chic du golf de la Rabassa. Il regarda en l'air. Une lune décroissante, mais lumineuse et silencieuse, comme une menace. Têtu, il répéta maman, Godina, Godall Deux ? Il voulait dire regardez cette belle herbe bien soignée. Vous m'entendez ? Hé ho ! Malgré son désarroi, il trouva que c'était magnifique de marcher sur ce gazon si bien tondu. Et il fit une approche sur le trou numéro 5, un par 3, attiré par le petit drapeau qui était né pour signaler les trous les plus intéressants. Une fois sur le green, il fila vers le trou. Devant le drapeau, il examina les alentours pour éviter toute surprise désagréable et fouilla dans le trou avec son groin. Et il y avait une récompense ! Un gros scarabée qui mettait l'eau à la bouche et qui ne pouvait pas sortir de sa prison, parce que la paroi était trop glissante. Et Godallet, tout en le mâchant, contempla la lune au-dessus de lui. Une lune mordue, comme si un sanglier, de ceux qui vivaient dans le ciel, en avait avalé une bonne moitié. Mais ce qu'il n'arrivait pas à comprendre c'était pourquoi, si le sanglier céleste l'avait mordue, quelques nuits plus tard elle était à nouveau entière. Hein maman ? Comment c'est possible ? »
LES MOTS QUI VIENNENT
Fiction burlesque – amour perdu – clins d’œil littéraires
ATOUTS
L’atmosphère onirique – l’humour – le récit inattendu – un hommage à la littérature – un ton irrésistible
MOOD
Une envie d’être surpris à chaque coin de page !