Pour te voir cinq minutes encore

NOTRE PITCH

Ce petit livre, c’est une séquence de la vie de l’auteure. Aurélie Le Floch a 15 ans lorsqu’elle perd du sida un papa tant aimé. Elle raconte avec beaucoup de pudeur, de délicatesse, la séparation de ses parents, la découverte de l’homosexualité de son père et la maladie dont il ne faut pas parler. Si le sujet est évidemment douloureux, la forme est douce, cotonneuse. C’est aussi un hymne à la tolérance puisque ce récit est écrit avec les yeux de l’enfance, sans jugement, sans étiquette, sans tabou.

Ce texte authentique extrêmement touchant se lit d’une traite et ce qu’il nous reste c’est l’amour entre une fille et son père.

FRAGMENT de Pour te voir cinq minutes encore

« À partir de là, j’y suis allée avec lui bien des fois, rejoindre “les amis de la plage“.

Je suis enchantée de me retrouver dans ce groupe de jeunes hommes joyeux, beaux et bronzés. Je ne comprends pas toutes les blagues qu’ils échangent mais je ressens l’amitié fraternelle qui les lie, peut-être de l’amour aussi entre certains d’entre eux, même s’il n’y a jamais en public aucun baiser ni regard tendre ; à l’époque, entre hommes, cela ne se fait pas. Quand je suis parmi eux, je ressens en tout cas un certain quelque chose qu’à ce moment-là je n’ai encore connu nulle part ailleurs, comme une preuve qu’ils ont partagé ensemble des moments de liberté et de vie intenses, bien loin du monde triste et figé de ma mère. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Amour paternel - Sida – douceur – homosexualité – divorce –tabou - tolérance

ATOUTS

L’angle : parler du sida et de l’homosexualité avec un regard d’enfant - Une ambiance cinématographique tout en flash back – L’écriture douce de l’auteure

MOOD

Nostalgique, ambiance La Baule-les-Pins