La BD Cayetano - Le premier serial killer argentin de Luciano Saracino & Nicolas Brondo - Ilatina
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Cayetano - Le premier serial killer argentin

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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Au début du XXe siècle, dans les quartiers pauvres de Buenos Aires, vivait un garçon prénommé Cayetano, devenu tristement célèbre. Cette bande dessinée troublante et immersive nous raconte l’histoire de ce jeune serial killer qui a fait la Une de la presse de l’époque. En parallèle, on fait la connaissance du journaliste Enrique qui va chercher à comprendre les actes et motivations de ce jeune garçon élevé dans un environnement violent et misérable. Au fil des pages, on comprend aussi comment cette histoire épouvantable va déteindre sur la vie personnelle du journaliste…

Bien sûr l’histoire est raide, l’ambiance glaçante. Mais on est tombés dedans comme dans un bon thriller des années 90… Avec ses traits fins, anguleux, les illustrations très expressives servent parfaitement le propos et participent à créer une atmosphère oppressante.

Au-delà du rythme, cette BD nous offre un portrait très réussi d’un monstre qui grandit sous nos yeux mais aussi d’une société contrastée entre bourgeoisie et immigrés italiens miséreux.

Une histoire sombre, dérangeante, mais pas seulement. Cette BD nous livre aussi une réflexion sur la nature humaine profonde et sur les limites de la compassion et du pardon.

FRAGMENT DE CAYETANO - LE PREMIER SERIAL KILLER ARGENTIN 

« Mai 1913 (interrogatoire)

- Êtes-vous un garçon malheureux ou joyeux ?
- (Cayetano) Joyeux
- Vous n’avez aucun remord concernant les choses que vous avez faites ?
- Je ne comprends pas ce que vous me demandez.
- Vous ne savez pas ce qu’est le remord ?
- Non, Monsieur. (...)
- Pensez-vous avoir le droit de tuer des enfants ?
- Je ne suis pas le seul. D’autres aussi le font. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Serial killer – émigrés – misère - violence

ATOUTS

Une plongée très réussie dans la construction du monstre – un bon rythme – un contexte social bien décrit

MOOD

Une envie de se faire un thriller psychologique

À NOTER

Quelques scènes violentes, une ambiance pesante, âmes sensibles s’abstenir !

Luciano Saracino est né en 1978 en Argentine. Écrivain, scénariste de télévision et de bande dessinée, il a publié plus de 80 livres comprenant des ouvrages jeunesse, des romans et des bandes dessinées, traduits dans de nombreuses langues, dont l’espagnol, le français, l’italien ou encore le russe.

Nicolas Brondo est né en 1982. Artiste de bande dessinée, il a collaboré avec de nombreux scénaristes argentins. Il est également connu pour son travail sur le personnage Chica Alien, qui lui a valu une reconnaissance dans le domaine de la bande dessinée indépendante en Argentine. Il a réussi à s’impliquer sur le marché américain en collaborant sur la série Colder aux côtés de Juan Ferreyra.

Détails du produit

Cayetano - Le premier serial killer argentin - Ilatina

Fiche technique

Pages
105
Éditeur
Ilatina

La presse en parle

Que Tal Paris ?

2 mai 2022

Passionnant de bout en bout

On ne naît pas monstre, on le devient. Tel est le parti pris scénaristique de Luciano Saracino et Nicolas Brando qui, loin de se perdre dans des tentatives de psychologisation vaines, focalisent leur attention sur l’environnement immédiat de Cayetano. Et pour cet enfant, la vie ne s’est pas montrée clémente… Cayetano Santos Godino est né en 1896 à Buenos Aires d’un couple d’immigrants italiens très pauvres. Son père était syphilitique, alcoolique et violent. Très vite, dès l’âge de six ans, son comportement pose question. Il est violent, obsédé par le feu et torture ou tue de petits animaux… À douze ans, à la demande de ses parents, il passera même deux ans en institution pénitentiaire.

Cayetano, le premier serial killer argentin retrace au plus près les actes insensés de Cayetano, devenu meurtrier dès l’âge de neuf ans. En nous faisant pénétrer dans la misère des conventillos, ces maisons multi-familiales des quartiers pauvres de Buenos Aires, Luciano Saracino et Nicolas Brondo parviennent à déconstruire l’image grand-guignolesque de tueur impitoyable et sadique que la presse de l’époque s’est vite empressée de lui coller sur le dos. Cayetano est avant tout un enfant aliéné, le produit extrême, ultime, de conditions de vie inhumaines.

Passant de l’enquête journalistique menée par le journaliste Enrique Vaccari aux errances mortifères de Cayetano, le roman graphique de Luciano Saracino et Nicolas Brando s’avère passionnant de bout en bout.

Le trait en noir et blanc, réaliste, expressif et d’une grande sobriété traduit remarquablement l’apprêté des situations ainsi que la noirceur profonde et implacable du récit.

Planète BD

15 Mars 2022

Un petit roman graphique intriguant, dérangeant mais fascinant

Au-delà de l'histoire particulièrement sordide de ce jeune garçon que la population surnommera Petizo Orujedo (le petit aux grandes oreilles), pour lequel les auteurs ont su retracer le parcours avec brio, Cayetano doit être salué pour sa mise en forme scénaristique sobre et intelligente et son esthétisme particulièrement réussi, révélant, entre autres, un très grand dessinateur : Nicolas Brondo. Et si le sujet en lui-même l'en rapproche avec facilité, c'est avec beaucoup de respect qu'on associera son dessin noir au trait fin aussi chirurgical de celui de son collègue anglais Eddie Campbell dans From Hell. Jack l'éventreur est d'ailleurs cité en page 82, tel un hommage évident, lorsque Vaccari, le journaliste spécialisé en affaires criminelles, est convoqué dans le bureau de son boss du journal La Prensa. Un parallèle cela dit agréable, car débouchant sur un résultat au ton suffisamment personnel pour en faire au final un petit roman graphique intriguant, dérangeant, mais fascinant, séduisant et donc quasi immanquable. Luciano Saracino dévoile cette histoire avec toute la finesse d’un grand scénariste. (…)

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