le livre J'ai couru vers le Nil - Alaa El Aswany - Actes Sud
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J'ai couru vers le Nil

Pages:432
Éditeur:Actes Sud
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Presque quinze ans déjà. Et que nous reste-t-il aujourd’hui du printemps arabe ? Que nous évoquent précisément les événements de la place Tahrir ? Dans ce roman choral, Alaa El Aswany nous fait revivre cet épisode majeur aux côtés d’une galerie de personnages qui incarnent l’Egypte d’aujourd’hui dans toute sa diversité. Tour à tour caustique lorsque l’auteur dépeint un religieux affairiste ; attachant quand on suit de jeunes étudiants épris de justice et de liberté ; ironique à la rencontre de ce copte dont la conscience politique s’éveille au contact de l’amour d’une servante musulmane ; glaçant tout simplement quand la réalité dépasse la fiction…

Un livre auquel on pense longtemps après l’avoir refermé et qui est toujours interdit de publication en Égypte.

FRAGMENT de J'ai couru vers le Nil

« Notre peuple est ignorant et ses idées sont arriérées. La plupart des Égyptiens ne savent pas penser par eux-mêmes. Notre peuple est comme un enfant : si nous le laissons choisir par lui-même, il se fera mal. Le rôle de l'information en Égypte est différent de ce qu'il est dans les pays développés. Votre mission, en tant que professionnels des médias, est de penser à la place du peuple. Votre mission est de fabriquer les cerveaux des Égyptiens et de former leurs idées. Après une période de mise en condition efficace, les gens considéreront que ce que disent les médias est vrai. Si vous dites qu'untel est un voleur, eh bien, il devient un voleur. Si vous dites qu'untel est nul, les gens croiront qu'il est nul. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Place Tahrir 2011 – corruption – répression - fake news - vent de liberté

ATOUTS

Un roman très documenté : on comprend notamment comment les Égyptiens se sont fait voler leur révolution.

MOOD

Avant ou après un docu d’Arte, quand on veut en savoir toujours plus et éveiller les consciences.

À NOTER

Lecture parfois éprouvante

Alaa El Aswany est un écrivain égyptien né en 1957 au Caire, également dentiste de profession. Révélé par son roman L’Immeuble Yacoubian, immense succès international, il s’impose comme une figure majeure de la littérature arabe contemporaine. J’ai couru vers le Nil  est son cinquième roman. Écrivain engagé, il a activement participé à la révolution égyptienne de 2011 et vit aujourd’hui aux États-Unis, où il enseigne la littérature. Au soir d’Alexandrie, son dernier roman, est paru en 2024 (Actes Sud).

Détails du produit

J'ai couru vers le Nil - Actes Sud

Fiche technique

Pages
432
Éditeur
Actes Sud

La presse en parle

Le Figaro Littéraire

21 mars 2019 

Un texte puissant

C’est un texte puissant dans la veine des grands romans sociaux russes ou sud-américains qu’Alaa El Aswany vient de publier.
J’ai couru vers le Nil met en scène une fantastique galerie de personnages au moment du printemps arabe en Egypte.

Un écrivain de grand talent, un homme rare dont le courage n’est pas que littéraire.

France Culture

20 oct. 2018

Un roman formidable

L’un des plus grands écrivains contemporains, mieux, le pharaon des lettres en personne [...] un roman haletant et plein d’une ironie salutaire. [...] J’ai couru vers le Nil est aussi un roman à la drôlerie féroce, contestataire, puisque l’écrivain y pourfend les hypocrisies du pouvoir, politique, religieux, dans tous ses aspects, même dans son rapport à la sexualité.

RTL

2018

Exceptionnel

Le Victor Hugo du Nil, Le Balzac du Caire. [...] Son grand roman consacré à la Révolution Egyptienne. Un écrivain exceptionnel.

Le Point

19 aout 2018

Un roman haletant

J’ai couru vers le Nil est à la révolution égyptienne ce que L’immeuble Yacoubian fut à la société de son pays. Le portrait mosaïque d’une révolution, un miroir tendu à ses concitoyens de tous horizons qui s’y sont croisés, battus, aimés, et dont les reflets toucheront les lecteurs du monde entier. Un hommage à la jeunesse qui y a cru, un brûlot contre ceux qui, des militaires aux religieux en passant par les anciens marxistes désillusionnés, ont cassé ses espoirs, contre le pouvoir, qui a torturé et tué ces jeunes défenseurs de la liberté. Un roman haletant, construit selon sa technique feuilletonesque, au suspens quasi théâtral. Et habité, comme il sait si bien le faire, par des personnages magnifiques qui peu à peu sont reliés.

Télérama

24 oct. 2018 

Extraordinaire

Roman d’une ambition folle. [...] Conteur extraordinaire, Alaa El Aswany réussit ici le grand roman de la révolution égyptienne.

France Inter

12 oct. 2018

Porte-paroles

Alaa El Aswany, le chroniqueur de L’immeuble Yacoubian, est devenu l’un des porte-paroles de la Révolution de Tahrir.

Liberation

23 nov. 2018

Finesse

Par la finesse de son oeuvre, il reprend à son compte la devise scandée par les mouvements de libération : « On peut tuer un révolutionnaire mais pas la révolution ».

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