Le livre Terra Alta - Javier Cercas - Actes Sud
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Coup de coeur

Pages:320
Éditeur:Actes Sud
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Et si la quête de justice devenait elle-même une injustice ? À Terra Alta, petite région catalane encore hantée par les fantômes de la guerre civile, un double meurtre sauvage fait voler la tranquillité en éclats. Les époux Adell, figures locales respectées (ou redoutées ?), sont retrouvés atrocement mutilés. Peu d’indices, encore moins de pistes. Et un enquêteur hors norme : Melchor Marín.

Ancien délinquant devenu flic après une lecture décisive – Les Misérables –, Melchor oscille entre Jean Valjean et Javert. Héros de l’attentat de Cambrils en 2017, obsédé par la vérité, hanté par son passé, il mène l’enquête comme on mène une guerre intérieure.

Roman noir ? Drame psychologique ? Portrait d’un homme face à ses démons ? C’est tout cela à la fois. Et plus encore. Car Terra Alta, derrière son intrigue redoutablement bien ficelée, interroge la justice, la rédemption, la mémoire collective.

Un polar intelligent, un texte sombre et haletant qui résonne étrangement dans une époque où le bien et le mal n’ont jamais été aussi flous…

FRAGMENT de Terra Alta

« Le Français était en train de cataloguer un livre très épais, en deux tomes, intitulé "Les Misérables". Inévitablement, Melchor se souvient de l'admonestation récurrente de sa mère : "Si tu veux être aussi misérable que moi, ne travaille pas à l'école".
- Tu l'as lu ? demanda-t-il,
- Évidemment, répondit le Français. C'est un roman très connu.
- Et c'est bon ?
- Ça dépend.
- Ça dépend de quoi ?
- Ça dépend de toi, répondit le Français. L'écrivain fait la moitié d'un livre, l'autre moitié, c'est toi qui la fais. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Justice – mémoire – rédemption – polar littéraire – héros cabossé – guerre civile espagnole 

ATOUTS

Le rythme – l’écriture acérée – la réflexion sur l’héritage de la guerre civile – le charisme du personnage principal - la finesse des personnages en général

MOOD

Idéal pour une longue soirée silencieuse, confortablement installé pour s’immerger dans un polar haletant qui laisse des traces.

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres et enseigne la littérature à l'université de Gérone. Il est l'auteur de romans, de recueils de chroniques et de récits. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international. 

Détails du produit

Javier Cercas
Terra Alta - Actes Sud

Fiche technique

Pages
320
Éditeur
Actes Sud

La presse en parle

TÉLÉRAMA

16 juin 2021

Haletant jusqu’à la dernière page

Depuis Les Soldats de Salamine  (2002) jusqu’au récent Monarque des ombres (2018), Javier Cercas n’a jamais cessé de vouloir comprendre la tragédie de cette guerre civile, explorant de livre en livre, récit ou roman, les cicatrices les plus secrètes encore mal refermées chez les protagonistes de ses ouvrages et leurs descendants. Il poursuit cette quête dans Terra Alta, roman sur la vengeance, haletant jusqu’à la dernière page. 

LA CROIX

2021

Prodigieux roman policier métaphysique, spirituel et poétique

C’est intense et insondable. Cela se dévore – tenaillant tout au long de la lecture avant que de hanter, sans doute à jamais, une fois terminé. Prodigieux roman policier métaphysique, spirituel et poétique. Terra Alta offre à Javier Cercas de transformer la boue en or, tel un alchimiste si sûr de son art qu’il n’en laisse rien paraître (...). Aussi populaire que sophistiqué, simultanément lisible et luxuriant, à la fois réflexion sur le rôle de la littérature et usage palpitant de l’écriture. Terra Alta inocule cette morale salutaire en nos temps infectés (…).

LES ECHOS

2021

Enchaîne les morceaux de bravoure avec virtuosité

Javier Cercas se montre ici une nouvelle fois un remarquable conteur et un metteur en scène qui enchaîne les morceaux de bravoure avec virtuosité. Tout au long de « Terra Alta », il parvient à se jouer des codes du roman noir et du mélodrame en continuant d’explorer les thèmes qui lui sont chers. Une réussite éclatante.

LES INROCKUPTIBLES

2021

Maestro incontesté de l’enquête autobiographique

Cercas est pourtant ce maestro incontesté de l’enquête autobiographique, élevée au rang d’art littéraire. Quelque part entre Truman Capote et Emmanuel Carrère, l’auteur a si bien su, dans ses livres précédents, L’Imposteur ou encore Le Monarque des ombres, sonder les contours les plus obscurs de l’âme humaine, ausculter les faits les plus insignifiants, en apparence du moins, imaginer l’impensable, qu’il s’agisse de ses aïeux ou de personnages historiques, qu’il ne pouvait au fond que s’émanciper avec bonheur des contraintes du réel, pour se lancer dans une intrigue imaginaire qu’il maîtrise de bout en bout.

PARIS MATCH

2021

Briller dans le noir

Le roman policier embrassant les thèmes qui le passionnent - la justice, la vengeance, la part maudite de l’homme chère à Georges Bataille -, Javier Cercas ne pouvait que briller dans le noir. « Pour moi, écrire un roman, c’est poser des problèmes insolubles au lecteur en échange du plaisir que je lui donne. Et remettre en question ses certitudes les plus enracinées pour l’obliger à pactiser avec des idéologies et des attitudes qui, dans la vie réelle, nous sembleraient horribles. »

LE FIGARO

26 mai 2021

Pari réussi

Au fil de l’enquête, Cercas nous plonge dans la mémoire d’une terre meurtrie, hantée par la guerre d’Espagne (…) mettant au jour les moeurs d’un autre âge, et les malversations de ses habitants, fustigeant au passage les velléités indépendantistes des Catalans (…). Pari réussi, où le romancier excelle, comme à son habitude, quand l’histoire, même avec un petit « h », chevauche la fiction – voir la scène hallucinante où les islamistes sont descendus un à un.

LE MONDE DES LIVRES

22 mai 2021

Très habile à décrire les jalousies et les rivalités à l’œuvre dans une contrée reculée où tout le monde se connaît, le romancier renoue surtout ici, au moment où on l’attend le moins, avec les thèmes qui l’obsèdent : les stigmates de la guerre civile espagnole (1936-1939) et la façon dont le passé du pays nourrit toujours le présent, à l’insu même des jeunes générations.

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