Un coup de tête de Sigrún Pálsdóttir - Métailié
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Quantité

Coup de coeur

Pages:192
Éditeur:Métailié
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Reykjavík, 1896. Travailleuse, indépendante et volontaire, Sigurlina aimerait poursuivre ses études et partir à la découverte d’autres contrées… Mais son père, paléontologue, vieil érudit taciturne, en a décidé autrement : elle deviendra une bonne ménagère et tiendra la maison familiale. Qu’à cela ne tienne : à la suite d’un événement traumatisant, la jeune fille décide brusquement de prendre la mer, direction New York ! Dans ses bagages, elle emporte un mystérieux objet islandais tout juste mis au jour par une équipe d’archéologues… Arrivée au cœur de Manhattan, Sigurlina va devoir mobiliser toute sa vitalité pour déjouer les pièges du destin et, surtout, trouver sa place dans le monde.

On est partis avec joie à la découverte de l’Islande mais aussi à la rencontre d’une femme inspirante : on a eu un vrai coup de cœur pour le personnage principal, sa jeunesse et sa ténacité !

Un roman riche en rebondissements sur une femme inspirante.

FRAGMENT d'Un coup de tête

« Le fiacre s’ébranle dans un cliquetis de métal. Sigurlina hésite entre tristesse et déception, mais fait de son mieux pour se convaincre que continuer à cohabiter avec cet homme lui aurait rendu la vie impossible. Que désormais une existence normale l’attend, faite de relations avec des gens de son âge, enfin elle va pouvoir tisser d’authentiques liens avec cette métropole. Elle garde donc la tête haute, assise dans cette voiture humide et froide, sans soupçonner que ce trajet la conduira dans le brouet grouillant d’existences humaines qu’abrite la partie basse de la ville. Où sa dextérité dans le maniement du fil d’or et de l’aiguille n’a pratiquement aucune valeur. Et où Sigurlina d’Islande disparaîtra. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Islande - New York - émancipation féminine – apprentissage - l'univers muséal 

ATOUTS

Un personnage attachant - un rythme entraînant - découvrir Manhattan à la fin du XIXe siècle

MOOD

Dans un train ou en bateau, pour mieux voyager aux côtés de l’héroïne.

Sigrún Pálsdóttir est née en 1967 à Reykjavík. Écrivaine et historienne, elle a un doctorat de l’Université d’Oxford sur l’histoire des idées. Un coup de tête a remporté le Prix de littérature de L’Union européenne 2021.

Détails du produit

Un coup de tête - Métailié

Fiche technique

Pages
192
Éditeur
Métailié

La presse en parle

LE MONDE

20 jan. 2023

Tout sonne vrai dans ces pages drôles et accessibles

(...) Sans en avoir l’air, ce récit jubilatoire est d’abord celui d’une émancipation féminine. À sa manière, l’autrice joue avec les traditions du picaresque et du mélodrame du XIXᵉ siècle pour mieux les détourner. De fait, alors que les mésaventures de Sigurlina pourraient prêter à la tragédie tire-larmes, la plume singulière, mordante et hyperbolique de Sigrun Palsdottir embarque le lecteur du côté de la comédie, voire de la satire. Pour autant, les personnages comme les détails foisonnants sur l’époque sont d’une parfaite justesse. Tout sonne vrai dans ces pages drôles et accessibles, même l’absurde. (...)
La romancière, qui a enseigné à l’université d’Islande, en tire nombre de personnages savoureux de panache et de fatuité, dont certains sont inspirés de personnes réelles. (...)

Pourtant, la noirceur ne prend jamais le dessus, en grande partie grâce à une narration concise, menée tambour battant. À chaque page, le lecteur retient son souffle, pressé de découvrir les prochaines tribulations de Sigurlina. En s’attachant à ses pas, cet ouvrage, salué par un prix de littérature de l’Union européenne en 2021, dessine une fresque passionnante. Soucieux du détail et ne se prenant jamais au sérieux, il évoque autant la délicate question du rapport des personnages à l’histoire que les hasards qui tracent un destin. Et, lorsque les étoiles s’alignent, un possible chemin vers la liberté. (...)

Transfuge

6 mars 2023

Une délicieuse dérive romanesque

TTel est le roman de Sigrún Pálsdóttir, vivifiant comme un frais vent islandais ! Suffisamment mince pour pouvoir se glisser dans une enveloppe (de taille honorable toutefois), le roman de l’Islandaise Sigrún Pálsdóttir n’a pourtant nul besoin d’un écrin timbré de papier kraft. Car, dans ses intentions formelles, rigoureuses et pourtant libres, dans son esprit à la fois songeur et nerveux, fantasque et résolu, dans son art de concentrer en de prestes raccourcis les nécessités et les attentes du roman historique (…) tout est gouverné selon le principe de l’enveloppement (...). Si le livre ne cesse d’être régi par un mode alternatif aussi familier qu’efficacement employé où l’idéal et le réel se mêlent et se heurtent, la méthode de Sigrún Pálsdóttir ne s’y réduit pas (...). Tout se plie, se replie et se superpose sans relâche, et au centre de toutes ces couches il y a un prétexte, qui finit par tenir du talisman, ou d’on ne sait quel objet maudit, qui est comme le premier moteur de toute cette prodigieuse activité et que je m’interdirai de nommer ici. Non que Sigrún Pálsdóttir en fasse mystère, mais pourquoi s’attarder ici pointilleusement, sérieusement à en parler alors que tout le roman est porté par l’espèce de griserie communicative qui tient au roman populaire ? C’est à celui-ci que Sigrún Pálsdóttir emprunte les heureuses désinvoltures de son récit ; car Un coup de tête vit dans cette atmosphère tonique et rêveuse, facétieuse et déroutante qui est celle de la littérature, des textes et des imaginations, qui emmaillotent tout (...).

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