La Verrerie
NOTES DES LECTEURS
NOTRE PITCH
Dans le contexte sombre de l'après-guerre grec, le ciel d'Athènes est voilé par les volutes épaisses des cheminées d’usine et les lumières de la ville semblent offrir une illusion de répit face à la pauvreté ambiante. Bèba, l'héroïne de ce texte sensible, se bat pour maintenir à flot sa verrerie artisanale, malgré un mari rongé par la dépression et deux employés cocasses qui peinent à répondre à ses attentes.
À travers elle, c’est toute la vitalité de la jeunesse qui s'exprime, avec ses rêves, ses combats, ses espoirs et ses désillusions. Elle incarne la résilience face aux coups du sort, opposant une détermination farouche à l'adversité qui l'accable.
La Verrerie se distingue par sa tendresse, son lyrisme et sa poésie, révélant une maîtrise saisissante du récit et de la langue. Ce roman raconte l'histoire d'une femme qui, peu à peu, voit s’évanouir ses aspirations les plus profondes. Et c’est dans cette perte graduelle que l'œuvre puise sa force, offrant une réflexion intense sur la condition humaine et la ténacité féminine. Un classique de la littérature grecque à découvrir !
FRAGMENT de LA VERRERIE
« Arrivés à la maison, Vlassis se laissait tomber dans son fauteuil, Bèba se déchaussait et, ouvrant sa fermeture éclair, laissait glisser sa jupe devant la glace. Ils s’étaient rencontrés la première fois dans les couloirs de l’université. Vlassis courait au secrétariat pour faire valider son diplôme et Bèba, en seconde année, allait régler des formalités. Ils se retrouvaient dans les cafétérias de la rue Sina avec des camarades de l’université, des militants qui faisaient du syndicalisme et organisaient des grèves. Les mots de “fasciste“, de “criminel“ et de “mouchard“ retentissaient comme des coups de pistolet. »
LES MOTS QUI VIENNENT
Combat de femme – résilience – Grèce – crise économique – mélancolie
ATOUTS
Plume délicate – texte d’une grande sensibilité - portrait d'une femme puissante – thème universel – Athènes en personnage du livre
MOOD
Avant de prendre l'avion pour la Grèce l'été prochain
À NOTER
Une certaine lenteur dans l'intrigue mais qui donne tout son charme à ce texte ponctué d’humour
Mènis Koumandarèas, écrivain grec de renom, est né le 4 janvier 1931 à Athènes, où il a également trouvé la mort, assassiné le 6 décembre 2014. Considéré comme l'un des grands prosateurs grecs du XXᵉ siècle, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages. Parmi ses œuvres publiées par les éditions Quidam, on retrouve La Femme du métro (2010), Le Beau Capitaine (2011), et Mauvais Anges (2019).
En plus de son travail d'auteur, il a traduit Carson McCullers et Francis Scott Fitzgerald, et a été récompensé à deux reprises par le Prix d'État grec de littérature.
Âgé de 83 ans, il a été retrouvé étranglé à son domicile d'Athènes. Son meurtre a été résolu grâce à un indice figurant dans son dernier ouvrage.
Détails du produit
Fiche technique
- Pages
- 156
- Éditeur
- Quidam