le livre Jours de dèche de Didier Delome Le Dilettante
18,00 €
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Coup de coeur

Pages:252
Éditeur:Le Dilettante
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Cette situation, elle pourrait arriver à n’importe qui. 

Un jour, sans vraiment prévenir, cet homme se retrouve à la rue et il nous raconte son nouveau quotidien. En revanche, cet homme ne pourrait pas ÊTRE n’importe qui. Car il affronte ce nouveau chapitre de sa vie avec résilience et pragmatisme. Sans mélo, il fait face, seul, au jour le jour, il assume ses erreurs, il résiste après un faux départ, comme un instinct de survie.

Et pourtant, c’est un grand écart. Lui, le Dandy, l’ancien galeriste parisien huppé. Certes, il y a cette femme, Madame M. sa bonne fée comme il l’appelle, qui l’aide, le sauve même. 

Ce texte autobiographique n’est curieusement pas triste. On se régale des formules de l’auteur, de sa faculté à se moquer de lui-même dans ces situations parfois si loufoques. Finalement, on a pris beaucoup de plaisir à suivre ces jours de dèche, Didier Delome a l’art de raconter des petits riens. 

Un très beau texte et une lueur d’espoir qui le mènera à l’écriture pour notre plus grand plaisir. 

FRAGMENT

« Mon unique luxe après l’encaissement de ma prime exceptionnelle consiste à demeurer dans les nouvelles limites de mon budget ; soit : 10 euros quotidiens. Pas un centime de plus. Quelle que soit la nécessité de l’achat guigné. Et je m’en sors plutôt bien. Sans privations excessives, ni jamais, sous aucun prétexte, empiéter sur le budget du lendemain. Sinon ce serait le premier pas sur la pente fatale du déficit chronique et de l’endettement. Je vis déjà au jour le jour, je ne vais pas en plus vivre à crédit. J’aurais alors la sensation de subsister en dessous du niveau de la mer. À une altitude négative en somme où il me semble que l’atmosphère serait irrespirable. Du moins pour moi. »

LES MOTS QUI VIENNENT

SDF – chômage – résilience – persévérance – atmosphère – dépression – solitude – satire sociale

ATOUTS

L’ambiance très visuelle – le vocabulaire – l’humour pince sans rire

MOOD

Dans un RER, collé à la fenêtre, en regardant les villes périphériques passer...

Didier Delome est né en 1953. Ancien galeriste parisien, il a aiguisé sa plume au cours d'une carrière de journaliste qui lui a fait découvrir les cinq continents. Son premier roman Jours de dèche (Le Dilettante) est publié en 2018. 

Détails du produit

Didier Delome
Jours de dèche - Le Dilettante

Fiche technique

Pages
252
Éditeur
Le Dilettante

La presse en parle

le figaro magazine

31 août 2018

Jamais dramatique, toujours digne

Jours de dèche est la chronique d’une chute vertigineuse, mais aussi le témoignage d’une certaine générosité sociale : grâce à sa bonne fée, l’auteur survit. Dans un monde où il ne peut plus penser qu’au jour le jour, sans dépenser plus de 5 euros au quotidien. Jamais dramatique, toujours digne et presque joyeux, l’auteur raconte tout cela avec un style simple : c’est ce qu’on entrevoit parfois au journal de 20 heures et qu’on se dépêche d’oublier. On n’oubliera pas ce livre pour autant.

actualittÉ

4 sept. 2018

Un roman diaboliquement beckettien

Jours de dèche fait mouche. Didier Delome, lui, virevolte. Dans cette folie douce, tout est disproportionné : l’expérience de la misère pour qui a connu l’opulence devient une source d’étonnements simples et journaliers. Et c’est à ses côtés que le lecteur traverse un roman diaboliquement beckettien. [...] Et tout cela avec une langue délicieuse, aux lointains accents intellectuels — et un humour qui rappelle combien l’autodérision importe. Cruciale, même.

ROCK & folk

sept. 2018

Une fraîcheur paradoxale

La petite prouesse du roman est de garder le texte loin de tout misérabilisme et la personnalité sympathique du modeste héros, discrètement digne, est pour beaucoup dans cette paradoxale fraîcheur.

la voix du nord

18 sept. 2018

Drôlissime et merveilleusement écrit

C’est non seulement drôlissime mais c’est aussi merveilleusement écrit. Didier Delome met sa remarquable maîtrise de la langue française au service du récit de ses déboires de galeriste menant grand train tombé dans la dèche, jeté à la rue par les huissiers avec pour seul bagage un sac de luxe et son ordinateur dernier cri.

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