Vous n’aurez pas mes cendres !

NOTRE PITCH

Au début du XIXe siècle, Balzac comme Dumas acquirent leur notoriété par la presse qui diffusait leurs romans sous forme de feuilletons quotidiens. Serge Malakoff, dramaturge contemporain, s’empare de ce sujet pour sa prochaine pièce de théâtre : une confrontation entre Chateaubriand et Émile de Girardin, propriétaire de La Presse souhaitant publier les Mémoires d’outre-tombe sous cette forme.

Nous le suivons dans son écriture et l’accompagnons également lorsque, victime d’hallucinations, il retrouve un Chateaubriand complice, à différents moments de sa vie.

On prend plaisir à ces remontées dans le temps, aux joutes oratoires avec Girardin. On suit avec délectation le processus d’écriture de Serge, un épicurien finalement assez seul.

FRAGMENT

« CHATEAUBRIAND
- Ne voyez-vous aucune différence ? Mes Mémoires ne sont pas un roman. Ce n’est pas une œuvre romanesque que l’on peut trancher de la sorte. Comment le lecteur pourra se rendre compte de la cohérence, de l’architecture, de la composition de mon œuvre s’il lui faut lire petit bout par petit bout ?

GIRARDIN
- Pensez-vous vraiment que vos lecteurs vont avaler dix tomes en une nuit ? »

LES MOTS QUI VIENNENT

Chateaubriand - voyage dans le temps - feuilleton littéraire – écriture – théâtre - solitude

ATOUTS

Habile, instructif, drôle et poignant à la fois.

MOOD

En complément des fameuses Mémoires….

À NOTER

On aurait voulu avoir l’avis de Jean d’Ormesson, pour qui Les Mémoires étaient « un chef d’œuvre absolu ».