
Café Nostalgia

NOTES DES LECTEURS
NOTRE PITCH
Marcela a posé ses valises à Paris, loin de son Cuba natal. Photographe à succès, elle regarde pourtant passer sa vie, loin de son île, à la recherche de ses racines, en entretenant de nombreuses amitiés au sein de la diaspora. Inévitablement, elle efface son quotidien, cette grisaille parisienne, pour se plonger dans son passé tumultueux. Mais lorsqu’un Cubain emménage dans l’appartement d’en face, une alarme se déclenche en elle : se lier à lui, c’est risquer de se laisser submerger par la nostalgie, être à nouveau happée par les souvenirs.
Zoé Valdés nous avait éblouis avec Le Néant quotidien. Ici, elle donne voix aux cris silencieux des exilés, ceux qui, partout où ils vont, cherchent désespérément des traces de leur passé. Elle décrit avec force ce déracinement si violent, si douloureux.
L’écriture de Valdés est brutale, crue mais poétique. Elle résonne incontestablement avec la profondeur du sujet. Ses excès ne sont pas gratuits ; ils font écho à l’expérience des déracinés, un cri du cœur qui ne peut être ignoré. Un livre intense, comme une quête urgente.
FRAGMENT de Café Nostalgia
« J’ai toujours voulu m’installer là où je pourrais être anonyme, et Paris reste Paris, avec ses intrigues, ses beautés, bontés et mauvaisetés, comme dirait Andro, ses misères aussi, et un taux déterminé de banditisme, à en croire les journaux télévisés qui, soit dit en passant, ne diffusent jamais une bonne nouvelle. Ici, personne ne se mêle de rien, tous tes voisins se fichent éperdument de savoir avec qui tu t’enfermes chez toi (tant que tu ne fais pas de bruit, il n’y a pas d’histoires) et pour les excentricités, elles ne durent pas plus de cinq minutes : il y aura toujours une excentricité plus grande pour effacer le scandale de la précédente. C’est pourquoi j’ai choisi cette ville, parce qu’on peut encore s’y cacher avec un certain naturel. Son ciel n’est pas le mien, mais il y en a un. Le soleil est éphémère, l’hiver long et trop précis, ce qui est impardonnable ; l’avantage, c’est son élégance, l’odeur dense des siècles qui en émane.»
LES MOTS QUI VIENNENT
Cuba - exil – souvenirs – amitié - Proust
ATOUTS
Une écriture intense et écorchée – un texte qui réveille les 5 sens – la vie à Cuba et la description de Paris
MOOD
À une terrasse de café parisien, en écoutant la BO de Buena Vista Social Club
Zoé Valdés est née à La Havane en 1959. Elle vit à Paris depuis 1995, contrainte de quitter Cuba après la publication du Néant quotidien (Actes Sud, 1995), jugé trop subversif par le régime castriste. Son œuvre prolifique est traduite dans une quinzaine de langues. Elle a été nommée chevalier des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture et de la Communication en 1999.
Détails du produit
Fiche technique
- Pages
- 392
- Éditeur
- Actes Sud
La presse en parle
Le Temps
07 nov. 1998
Roman de l'équilibre et de la maturité
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AUTRES SUGGESTIONS
Déracinement - peuple cris - relations fraternelles - quête de soi - réalisme magique

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Marcela a posé ses valises à Paris, loin de son Cuba natal. Photographe à succès, elle regarde pourtant passer sa vie, loin de son île, à la recherche de ses racines, en entretenant de nombreuses amitiés au sein de la diaspora. Inévitablement, elle efface son quotidien, cette grisaille parisienne, pour se plonger dans son passé tumultueux. Mais lorsqu’un Cubain emménage dans l’appartement d’en face, une alarme se déclenche en elle : se lier à lui, c’est risquer de se laisser submerger par la nostalgie, être à nouveau happée par les souvenirs.
Zoé Valdés nous avait éblouis avec Le Néant quotidien. Ici, elle donne voix aux cris silencieux des exilés, ceux qui, partout où ils vont, cherchent désespérément des traces de leur passé. Elle décrit avec force ce déracinement si violent, si douloureux.
L’écriture de Valdés est brutale, crue mais poétique. Elle résonne incontestablement avec la profondeur du sujet. Ses excès ne sont pas gratuits ; ils font écho à l’expérience des déracinés, un cri du cœur qui ne peut être ignoré. Un livre intense, comme une quête urgente.
FRAGMENT de Café Nostalgia
« J’ai toujours voulu m’installer là où je pourrais être anonyme, et Paris reste Paris, avec ses intrigues, ses beautés, bontés et mauvaisetés, comme dirait Andro, ses misères aussi, et un taux déterminé de banditisme, à en croire les journaux télévisés qui, soit dit en passant, ne diffusent jamais une bonne nouvelle. Ici, personne ne se mêle de rien, tous tes voisins se fichent éperdument de savoir avec qui tu t’enfermes chez toi (tant que tu ne fais pas de bruit, il n’y a pas d’histoires) et pour les excentricités, elles ne durent pas plus de cinq minutes : il y aura toujours une excentricité plus grande pour effacer le scandale de la précédente. C’est pourquoi j’ai choisi cette ville, parce qu’on peut encore s’y cacher avec un certain naturel. Son ciel n’est pas le mien, mais il y en a un. Le soleil est éphémère, l’hiver long et trop précis, ce qui est impardonnable ; l’avantage, c’est son élégance, l’odeur dense des siècles qui en émane.»
LES MOTS QUI VIENNENT
Cuba - exil – souvenirs – amitié - Proust
ATOUTS
Une écriture intense et écorchée – un texte qui réveille les 5 sens – la vie à Cuba et la description de Paris
MOOD
À une terrasse de café parisien, en écoutant la BO de Buena Vista Social Club