le livre L’ours qui cache la forêt - Éditions de l’Antilope Rachel Shalita
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Coup de coeur

L’Ours qui cache la forêt

Pages:328
Éditeur:Éditions de l'Antilope
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Voici ici six chapitres consacrés à l’histoire de six femmes de générations différentes sur une même journée. Leur point commun ? Le point de bascule de leur existence. Ces femmes ne se connaissent pas forcément, mais habitent dans le même périmètre géographique, près de Boston et sa forêt.

Et c’est justement cette forêt qui pourrait être un personnage redondant et à part entière de cet ouvrage : office de refuge ou parfois menaçante, mais le plus souvent ressourçante.

Derrière cette symbolique, il est question avant tout de racines, d’attachement à une terre, d’exil : rester aux États-Unis ? Partir en Israël ? Oublier ?

On plonge avec sincérité dans la psychologie de Nancy, Daffy ou Haya. On vit leurs doutes, leurs questionnements, leurs incertitudes. Le tout servi par une construction brillante du récit qui permet toujours de maintenir le lien entre les différents chapitres.

FRAGMENT de L'Ours qui cache la forêt 

« Au bout de chacun de ces chemins se trouve un lieu où je peux décider de me rendre. Elle joue avec elle-même, comme une enfant. Trois chemins, se dit-elle, comme dans un conte. Un seul mène à la maison où l’attend sa fille et les invités, un buffet garni et des condoléances. Le deuxième mène à l’aéroport, où elle pourra prendre un avion pour partir loin d’ici, vers une terre qui lui manque depuis tant d’années. Le troisième chemin continue tout droit, il la mènera dans la forêt profonde, vers un lieu qu’elle ne connaît pas, où elle n’est jamais allée. Il y a aussi le chemin qui retourne d’où elle vient.  »

LES MOTS QUI VIENNENT

Exil – diaspora – Femmes – Israël - États-Unis - traumatisme

ATOUTS

On est plongé dans la vie de ces six femmes à la fois très singulières mais aux nombreux points communs qui soulèvent des questionnements universels.

MOOD

empathique

À NOTER

Le titre qui intrigue et qui en hébreu signifie littéralement « ni ours ni forêt » ce qui désigne « quelque chose qui n’a pas existé ».

Rachel Shalita est née en 1949 au kibboutz Tel-Yossef. Elle vit à Tel-Aviv. Spécialiste d’éducation artistique et de communication visuelle, elle a longtemps enseigné à la prestigieuse école d’art, Beith Berl. Son premier roman, paru aux Éditions de l’Antilope, a reçu le prix Wiso en 2016.

Détails du produit

L’Ours qui cache la forêt - Éditions de l’Antilope

Fiche technique

Pages
328
Éditeur
Éditions de l'Antilope

La presse en parle

télérama

fév. 2019

Rachal Shalita confirme son talent de conteuse

(…) Entre tous ces juifs américains au bord de la rupture et traversés par la question de l’exil (…), la romancière israélienne tisse des correspondances habiles, et construit un récit quasi circulaire où l’histoire de l’un rejoint celle de l’autre, où le déracinement de l’un fait écho au traumatisme de l’autre. (…) Avec son roman gigogne aux accents carveriens, Rachel Shalita confirme son talent de conteuse déjà à l’œuvre dans Comme deux sœurs, son premier livre, mais creuse un peu plus profond au cœur des contradictions humaines. Pour accéder à la forêt cachée ?

Le Monde des Livres

2019

Un conte moderne de l'exil et de l'errance affective

C'est un conte moderne de l'exil et de l'errance affective. Ce qui trouble et saisit le lecteur c'est de pressentir dès l'abord, les liens qui unissent le destin de cette dizaine de personnages apparemment étrangers les uns aux autres. Là réside le grand art narratif de Rachel Shalita : déployer une fresque romanesque à travers ces petits riens que sa littérature parvient à nous faire voir.

Liberation

mars 2019

Un tourbillon de pensées

On se croirait dans un film d’Alejandro Gonzalez Inarritu, ces personnages sont tous traversés par la question de l’exil et de l’identité, ils se croisent et se recroisent, nous entraînant dans un tourbillon de pensées, d’angoisses et de désirs qui tournent autour d’une même question : que représente Israël quand on est juif américain ou israélo-américain ?

Le Monde Diplomatique

2019

L’efficace révélateur d’une facette de notre époque

Un puzzle littéraire, c’est ce qu’évoque le second roman de l’Israélienne Rachel Shalita (…) Roman étonnant et touffu tant la complexité des personnages et la puissance obsédante des lieux se conjugent, L’Ours qui cache la forêt pourrait bien être, au-delà des destins particuliers qu’il narre, l’efficace révélateur d’une facette de notre époque faite de liens et d’éloignements et le constat qu’avant d’appartenir à un territoire on appartient à une façon de vivre.

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