Les Trois Sœurs qui faisaient danser les exilés
Aurélia Cassigneul-OjedaL’Ours qui cache la forêt
NOTES DES LECTEURS
NOTRE PITCH
Voici ici six chapitres consacrés à l’histoire de six femmes de générations différentes sur une même journée. Leur point commun ? Le point de bascule de leur existence. Ces femmes ne se connaissent pas forcément, mais habitent dans le même périmètre géographique, près de Boston et sa forêt.
Et c’est justement cette forêt qui pourrait être un personnage redondant et à part entière de cet ouvrage : office de refuge ou parfois menaçante, mais le plus souvent ressourçante.
Derrière cette symbolique, il est question avant tout de racines, d’attachement à une terre, d’exil : rester aux États-Unis ? Partir en Israël ? Oublier ?
On plonge avec sincérité dans la psychologie de Nancy, Daffy ou Haya. On vit leurs doutes, leurs questionnements, leurs incertitudes. Le tout servi par une construction brillante du récit qui permet toujours de maintenir le lien entre les différents chapitres.
FRAGMENT de L'Ours qui cache la forêt
« Au bout de chacun de ces chemins se trouve un lieu où je peux décider de me rendre. Elle joue avec elle-même, comme une enfant. Trois chemins, se dit-elle, comme dans un conte. Un seul mène à la maison où l’attend sa fille et les invités, un buffet garni et des condoléances. Le deuxième mène à l’aéroport, où elle pourra prendre un avion pour partir loin d’ici, vers une terre qui lui manque depuis tant d’années. Le troisième chemin continue tout droit, il la mènera dans la forêt profonde, vers un lieu qu’elle ne connaît pas, où elle n’est jamais allée. Il y a aussi le chemin qui retourne d’où elle vient. »
LES MOTS QUI VIENNENT
Exil – diaspora – Femmes – Israël - États-Unis - traumatisme
ATOUTS
On est plongé dans la vie de ces six femmes à la fois très singulières mais aux nombreux points communs qui soulèvent des questionnements universels.
MOOD
empathique
À NOTER
Le titre qui intrigue et qui en hébreu signifie littéralement « ni ours ni forêt » ce qui désigne « quelque chose qui n’a pas existé ».
Rachel Shalita est née en 1949 au kibboutz Tel-Yossef. Elle vit à Tel-Aviv. Spécialiste d’éducation artistique et de communication visuelle, elle a longtemps enseigné à la prestigieuse école d’art, Beith Berl. Son premier roman, paru aux Éditions de l’Antilope, a reçu le prix Wiso en 2016.
Détails du produit
Fiche technique
- Pages
- 328
- Éditeur
- Éditions de l'Antilope
La presse en parle
télérama
fév. 2019
Rachal Shalita confirme son talent de conteuse
Le Monde des Livres
2019
Un conte moderne de l'exil et de l'errance affective
Liberation
mars 2019
Un tourbillon de pensées
Le Monde Diplomatique
2019