Irak - guerre - islam politique - Bagdad - occupation américaine
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NOTES DES LECTEURS
1990. Ici, il y a Katia, 18 ans, jeune punkette qui passe son bac sans conviction. Ici, c’est Nevers et la vie presque morose de Katia va s'enflammer avec la rencontre du ténébreux et énigmatique Pierre-Yves.
Là-bas, il y a Damir et Jimmy qui forment un groupe de rock. Là-bas, c’est Zagreb. Mais c’est aussi, Vukovar, leur lieu de vacances. Ils y retrouvent Nada, à eux trois ils forment un sacré trio.
Mais voilà, 1990, c’est le début de la fin en Yougoslavie. Les amis d’hier deviendront-ils les ennemis d’aujourd’hui ? Et comment imaginer que ce conflit puisse avoir un impact, ici en France, à Nevers…
On a dévoré ces destins croisés, ces personnages à peine sortis de l’adolescence, confrontés à une réalité dure, une réalité qui leur échappe. On a aimé en savoir plus sur cette guerre qu’on a “vécue“, sur ces massacres qu’on a découverts en temps réel. Et si le livre est inspiré de faits avérés, on plonge comme un roman dans ce texte fort et terriblement rythmé.
On referme ce livre polyphonique avec la sensation de les connaitre. Car ce livre c’est avant tout eux, ces personnages qui nous ont beaucoup touchés.
« Avant de s'engouffrer dans l'ascenseur, alors que je m'apprêtais à balancer le gobelet encore plein de café dans une poubelle en métal, il s'est tourné vers moi, s'est approché d'un pas et m'a glissé, sentencieux :
"Réfléchis bien à ce que je t'ai dit, Damir. Tu sais, ta carrière en prendrait sûrement un coup si tes origines étaient dévoilées publiquement...
- Quelles origines ? j'ai demandé, choqué.
- Tes origines, Damir, tu sais très bien de quoi je parle.
- Non je ne sais pas ! je me suis emporté. Je ne sais pas." J'ai laissé passer un blanc. "Je suis Yougoslave.
- Non, Damir, ça n'existe plus. Ça n'a jamais existé. Il faut savoir de quel côté tu te tiens."
Il a prononcé cette dernière phrase sur un ton menaçant puis a disparu dans l'ascenseur rutilant.
C'était la première fois que l'on me parlait si ouvertement de mon ethnicité. Moi le fils du rêve yougoslave. Né d'un père serbe et d'une mère croate. Qui n'avais jamais eu à me poser la question de mes origines. Qui n'avais jamais eu à demander à mes parents qui j'étais. Qui n'avais qu'à cocher la case yougoslave. Mais cette case n'existait plus. Il fallait choisir un camp. Il fallait affirmer haut et fort une nationalité ou l'autre. Il était devenu impossible de maintenir une neutralité. Pire, être neutre signifiait chosir le camp de l'autre. Être l'ennemi de tous. »
Yougoslavie – jeunesse - rock – amitié – passions amoureuses - radicalisation
Comprendre ce conflit à hauteur de jeunes adultes – très bien écrit – les personnages forts – l’ambiguïté
En écoutant Brothers in Arms (Dire Straits) quand on a besoin d’une piqure de rappel face à la montée du nationalisme…
Timothée Demeillers est né en 1984. Son premier roman, Prague, faubourgs Est, est paru chez Asphalte en 2014. Ont suivi Jusqu’à la bête en 2017 (prix du Jeune Romancier Le Touquet Paris Plage, prix Calibre 47, prix du Deuxième Roman de Grignan) et Demain la brume, en 2020 (prix Hors Concours, pris des lecteurs de Privat).
En parallèle de son activité littéraire, il poursuit un travail journalistique en Europe de l'Est et dans les Balkans à travers l'écriture d'articles ou de réalisation de films documentaires.
1990. Ici, il y a Katia, 18 ans, jeune punkette qui passe son bac sans conviction. Ici, c’est Nevers et la vie presque morose de Katia va s'enflammer avec la rencontre du ténébreux et énigmatique Pierre-Yves.
Là-bas, il y a Damir et Jimmy qui forment un groupe de rock. Là-bas, c’est Zagreb. Mais c’est aussi, Vukovar, leur lieu de vacances. Ils y retrouvent Nada, à eux trois ils forment un sacré trio.
Mais voilà, 1990, c’est le début de la fin en Yougoslavie. Les amis d’hier deviendront-ils les ennemis d’aujourd’hui ? Et comment imaginer que ce conflit puisse avoir un impact, ici en France, à Nevers…
On a dévoré ces destins croisés, ces personnages à peine sortis de l’adolescence, confrontés à une réalité dure, une réalité qui leur échappe. On a aimé en savoir plus sur cette guerre qu’on a “vécue“, sur ces massacres qu’on a découverts en temps réel. Et si le livre est inspiré de faits avérés, on plonge comme un roman dans ce texte fort et terriblement rythmé.
On referme ce livre polyphonique avec la sensation de les connaitre. Car ce livre c’est avant tout eux, ces personnages qui nous ont beaucoup touchés.
« Avant de s'engouffrer dans l'ascenseur, alors que je m'apprêtais à balancer le gobelet encore plein de café dans une poubelle en métal, il s'est tourné vers moi, s'est approché d'un pas et m'a glissé, sentencieux :
"Réfléchis bien à ce que je t'ai dit, Damir. Tu sais, ta carrière en prendrait sûrement un coup si tes origines étaient dévoilées publiquement...
- Quelles origines ? j'ai demandé, choqué.
- Tes origines, Damir, tu sais très bien de quoi je parle.
- Non je ne sais pas ! je me suis emporté. Je ne sais pas." J'ai laissé passer un blanc. "Je suis Yougoslave.
- Non, Damir, ça n'existe plus. Ça n'a jamais existé. Il faut savoir de quel côté tu te tiens."
Il a prononcé cette dernière phrase sur un ton menaçant puis a disparu dans l'ascenseur rutilant.
C'était la première fois que l'on me parlait si ouvertement de mon ethnicité. Moi le fils du rêve yougoslave. Né d'un père serbe et d'une mère croate. Qui n'avais jamais eu à me poser la question de mes origines. Qui n'avais jamais eu à demander à mes parents qui j'étais. Qui n'avais qu'à cocher la case yougoslave. Mais cette case n'existait plus. Il fallait choisir un camp. Il fallait affirmer haut et fort une nationalité ou l'autre. Il était devenu impossible de maintenir une neutralité. Pire, être neutre signifiait chosir le camp de l'autre. Être l'ennemi de tous. »
Yougoslavie – jeunesse - rock – amitié – passions amoureuses - radicalisation
Comprendre ce conflit à hauteur de jeunes adultes – très bien écrit – les personnages forts – l’ambiguïté
En écoutant Brothers in Arms (Dire Straits) quand on a besoin d’une piqure de rappel face à la montée du nationalisme…
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