L'étincelle
L’étincelle. Un mot magique. Une petite flamme qui surgit, ce pétillement qui s’échappe, qui nous échappe. Incontrôlable mais délicieux.
Parfois perçu comme naïf, ce sentiment rappelle l'enfance, quand tout est découverte, exploration, excitation. Le challenge, ne serait-ce pas de le préserver tout au long de sa vie, de ressentir comme si c’était une première fois ? De chercher sans cesse à surprendre et à être saisi, embrasé, enflammé !
“Étincelle“, vraiment quel beau son ! On a envie de le chanter, de le mimer, de le faire rimer : irréelle, carrousel, ensorcelle, démentielle, arc-en-ciel…
Cette étincelle, on la retrouve dans les nouvelles de Thomas Rain Crowe Pour les femmes. La magie du coup de foudre, de ces histoires d’amour qui détiennent un petit quelque chose d’extraordinaire.
Dans Les Yeux d’Arthur, elle prend la forme d’une amitié hors-norme, inopinée, inattendue, chargée d’humanité.
Mais d’après un proverbe chinois, « Une étincelle peut mettre le feu à la plaine. » Dans La Partition, la passion peut être dévastatrice. Ça brûle, ça ronge, ça détruit…
Derrière ces histoires, on sent de l’ardeur, de l’éclat, de la lueur mais parfois de la mise en danger. Il n’y a pas de fumée sans feu. Mais c’est probablement cette petite braise, ce rayon qui scintille, qui nous fait nous sentir si vivant.
La Sarabande des Nanas selon Niki de Saint Phalle
Catherine Guennec- Nouveau