Le livre Indésirable d'Erwan Larher Quidam Editeur
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Indésirable

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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Sam décide de s’installer dans le petit village paisible de Saint-Airy. À première vue, rien ne semble s’y opposer mais voilà, Sam est non-binaire et sa présence va décoiffer les codes de la charmante bourgade. Très vite, deux clans vont se former : les conservateurs qui l’excluent, les progressistes animés par un goût de nouveauté. Un sacré bordel va en découler pour le meilleur et pour le pire.

Comme toujours avec Erwan Larher, les personnages sont criants de vérité, on a presque l’impression de les connaitre ou, du moins, de les côtoyer ! La description du village “boboïsé“ est également parfaitement brossée avec une plume brillante et ironique.

Enfin, le texte aborde avec justesse des sujets de société très actuels : le genre, l’acceptation de la différence, le clivage et l’extrême violence des avis binaires sans nuance en passant par la démocratie participative !

De l’audace et du plaisir comme à chaque fois !

FRAGMENT DE Indésirable

« En revanche, la cohabitation pas toujours facile avec les nouveaux arrivants, corollaire d’un début de gentrification du village, apporte de l’eau au moulin des détracteurs de Nouveau cap. À les écouter, ces envahisseurs (le terme inclut des touristes) sont hautains, se croient tout permis, en terrain conquis. La Parisienne qui a racheté la maison du vieille Armand aurait demandé à Noëlle Lecornu si elle avait du pain aux figues. Et puis quoi, encore ? Des croissants aux rillettes ? D’après Éliane, d’Infini’Tifs, cette bêcheuse demande une intégrale deux fois par semaine, anus compris - ça reste entre nous, hein ? On colporte aussi l’histoire des deux homosexuels anglais (les pédés rosbifs) qui se sont plaint à la gendarmerie du coq de leur voisine (Des poulets qui arrêtent un coq, on aura tout vu !). On brocarde le vieux beau qui travaille (soi-disant) dans le cinéma (Mais si, tu sais, celui qui habite en face l’ancienne mercerie !) parce qu’il aurait demandé à Poussard s’il avait les compétences pour s’occuper de sa BMW dernier cri. Vous ne devez pas en voir passer souvent par ici, des comme ça ! qu’il a dit, ce trouduc. »

LES MOTS QUI VIENNENT

Vivre ensemble – déroutant – cancan - ironie – intrigue – démocratie – bobo

ATOUTS

Des personnages justes – ce style aiguisé et insolent qu’on aime tant – un sujet de société très bien traité – un vocabulaire riche

MOOD

Au café, sur la place du village

À NOTER

L’utilisation d’une grammaire neutre : un peu perturbant au départ mais on s’y habitue vite et l’exercice est au final ludique ! - Une fin un poil abracadabrantesque - Trois autres livres de l'auteur chez My Fair Book

Erwan Larher est né à Clermont-Ferrand – hasard d’une affectation militaire paternelle. Un jour, suite à ce qui pourrait ressembler à une crise de la trentaine, il quitte l’industrie musicale dans laquelle il travaille pour se consacrer à l’écriture mais continue à écouter du rock, écrire des paroles de chansons ainsi que des séries TV. Récemment, il s’est aussi lancé dans la déraisonnable aventure de réhabiliter un ancien logis poitevin du XVe siècle pour en faire une résidence d’écriture. 

Après Qu’avez-vous fait de moi ? et Autogénèse (Michalon, 2011, 2012), il a publié L’Abandon du mâle en milieu hostile et Entre toutes les femmes (Plon, 2013 et 2015).  L’Abandon du mâle en milieu hostile a reçu les prix Claude-Chabrol et Louis-Barthou (de l’Académie française) en 2013. Il est également l’auteur de Marguerite n’aime pas ses fesses (Quidam Éditeur 2016), Le Livre que je ne voulais pas écrire (Quidam 2017) et Pourquoi les hommes fuient ? (Quidam Éditeur 2019).

Détails du produit

Erwan Larher
Indésirable - Quidam

Fiche technique

Pages
346
Éditeur
Quidam

La presse en parle

L'humanité

Une écriture qui séduit et interpelle

(…) L’auteur n'a en fait jamais cessé de s'affronter aux interrogations qui agitent notre présent. Avec la vigueur et l’inventivité d’une écriture qui séduit et interpelle. (…) Le récit, formidablement conduit, sinue entre littératures blanche et noire [qu’] une dimension politique ne cesse d’innerver. (…) L’écrivain invente ici une manière d’écriture (…) qui réussit le défi de l’inclusion sans verser dans l’illisibilité, donnant à son roman une tonalité fortement innovatrice.

L'insatiable

Captivant

C’est ample, c’est dense, c’est troublant, c’est drôle, c’est enlevé, c’est beau, c’est violent, c’est politique c’est la vie ensemble, c’est l’immense solitude. C’est humain, quoi. C’est Erwan Larher.

L'espadon

Pur plaisir de littérature, divertissant ET intelligent.

Autant vous l’écrire tout de suite, j’ai adoré ce livre pour plein de raisons qui relèvent autant du fond que de la forme, dans un équilibre, il faut bien le dire, assez parfait [..] on ne lâche pas le bouquin, pur plaisir de littérature, divertissant ET intelligent.

Pro/p(r)ose

Mai 2021

Pesons nos mots au risque de paraître dithyrambique tant notre enthousiasme est fort : magistral. (…) Finalement ce qui continue de nous séduire chez Erwan Larher c’est cette capacité à forger un langage pluriel, se renouvelant au gré de chaque projet entamé sans pour autant perdre de sa force mais au contraire sait l’emmener toujours plus loin ceci dans un style moderne, caustique parfois mais foisonnant d’humour. Sa dextérité à nous emporter dans une intrigue captivante tout en posant un regard interrogateur sur notre société actuelle. Un ouvrage que l’on retrouvera dans toute bonne librairie.

Le matricule des anges

Un bonheur

Avec une grande fluidité, Indésirable parvient à lier ensemble genres et thèmes très variés. Pour finalement mettre à mal l’idée d’identité figée. Un bonheur. (…) Entre les petits arrangements entre amis, les coucheries de voisinage, et la magouille à la petite semaine de l’équipe au pouvoir, la satire sociale qui inaugure le roman est assez jubilatoire dans le fait même qu’elle vise juste. (…) Erwan Larher ne se refuse rien : le roman accueille tout ce que la fiction attire à elle, sans grumeaux ni fausses notes.

combat le média

Avril 2021

La Littérature comme elle ne devrait jamais oublier d’être : Joyeuse, audacieuse, inventive

Il y a cela chez Erwan Larher. Ce terme habituellement si galvaudé de « jubilation » en écriture. (…) Une intrigue qui vous tient en haleine jusqu’à la dernière page, un groupe finement analysé dans toutes ses nuances, dans toutes ses outrances également. (…) Parler littérature avec Erwan Larher, c’est parler de passion. (…) Erwan écrit avec la même exubérance qu’un savant fou dans son laboratoire (du moins, c’est ainsi que j’aime à l’imaginer). Il joue avec les mots, avec les conventions, fait naitre des sourires là où on ne les attendait pas forcément. Il prend à contrepied, il pose un univers, et mine de rien, roman après roman, il poursuit une œuvre, qui vibre d’échos et d’intertextualités. (…) Pour cette rencontre, j’avais envie d’évoquer ce bonheur d’écrire que l’on sent en lui. De célébrer avec lui la littérature comme elle ne devrait jamais oublier d’être : Joyeuse, audacieuse, inventive.

Avis des lecteurs

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