le livre Portrait d'une fille qui ne se ressemble plus - Éditions du Canoë Laurent Georjin
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Portrait d'une fille qui ne se ressemble plus

Pages:132
Éditeur:Les Éditions du Canoë
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NOTES DES LECTEURS

NOTRE PITCH

Une jeune femme, dont on ne connaîtra jamais le nom, décide de ne plus vivre après six années d’internement. Le narrateur lui écrit une lettre posthume en s’appuyant sur son journal intime. Il retrace une partie de sa vie et nous livre un éclairage sur ce personnage abimé, endommagé. On découvre alors en détail son passage au sein de l’institution psychiatrique, on rencontre son entourage, les « sans-tête », et les soignants souvent attachants et cocasses.

En remontant dans le temps, on exhume aussi quelques scènes de sa vie “à l’extérieur“, on décèle les raisons possibles qui ont pu mener à ce mal-être. Mais si le narrateur nous livre sa propre analyse, il laisse largement une place au lecteur pour sa propre interprétation.

L’auteur s’adresse à la jeune femme directement - il la tutoie - et nous offre ainsi une proximité touchante, une intimité délicate. C’est poignant, c’est sensible, empathique et poétique. Un très beau texte sur les blessures intérieures. Et bien que le sujet soit douloureux, on sourit parfois et on termine la lecture avec un sentiment étrange d’apaisement. 

FRAGMENT de Portrait d'une fille qui ne se ressemble plus

« Même si tu ne ressembles pas aux autres sans-têtes, même si les autres ne peuvent pas se raconter dans un journal, tu sais au fond de toi que tu es comme eux. Tu ne retourneras pas de l’autre côté, jamais, tu as perdu la manière d’y être ou plutôt, tu l’as abandonnée. Cela t’a protégée d’ici. Oui, d’abord, cela t‘a seulement protégée.»

LES MOTS QUI VIENNENT

Enfermement – singularité – amour – psychiatrie – journal intime - empathie

ATOUTS

Un très joli style, des phrases courtes, sensibles – un questionnement universel : qu’est-ce qu’être aimé ?

MOOD

Une envie de partager un moment d’introspection

À NOTER

Quelques scènes un peu violentes

Laurent Georjin est né le 25 août 1968 à Évreux. Sous sa casquette d’auteur, il s’affuble volontiers de celle de réalisateur, faisant ainsi jouer ses fictions pour France Culture et la première RTBF.

L’une de ses adaptations reçoit en 2009 le prix Europa à Berlin, tandis qu’il signe de front son premier roman : Portrait en forme de nuage qui passe (Éditions Esperluète).

En 2019, il coécrit avec Amîn Sept Moments pour Yolande Moreau et la première RTBF.

Il sort en 2022 son second roman, Portrait d’une fille qui ne se ressemble plus (Éditions du Canoë), et développe actuellement son premier long métrage, accompagné par Les Films du Tambour de soie.

Détails du produit

Portrait d'une fille - Éditions du Canoë

Fiche technique

Pages
132
Éditeur
Les Éditions du Canoë

La presse en parle

RTBF

14 dec. 2022

Une écriture singulière et pure

Laurent Georjin, auteur de plusieurs créations radiophoniques, vient de publier le roman 'Portrait d’une fille qui ne se ressemble plus' (éditions Canoë). Ou comment glisser doucement vers l’abandon et en perdre le goût de vivre. Une écriture singulière et pure.

blog de la librairie Charybde

22 jan. 2023

Un équilibre presque parfait

(...) J’ai été largement bouleversé, dans ce « Portrait », par la manière spécifique qu’il a inventée pour rendre compte avec sensibilité, poésie inattendue et absence totale de naïveté de l’internement psychiatrique d’une jeune femme pendant six longues années. Autour d’un exercice potentiellement difficile, ou pouvant aisément verser soit dans le cliché, soit dans l’imagination trop désincarnée, il me semble qu’il a su trouver un équilibre presque parfait, à l’intersection du poignant et du cruel, du paradoxalement beau et du cinglant de la réalité. (...)

L'OBS

22 mai 2022

Un beau texte sur les blessures intérieures

Pour qui ne sait pas bien composer avec la brutalité des relations humaines, l'hôpital psychiatrique est un refuge et la possibilité d'un repos pour l'âme. Dans sa lettre à une suicidée, l'auteur retrace la courte vie de la défunte, et ce qui l'a menée à préférer au commerce des hommes une chambre à soi en HP et l'affection sans heurts d'une infirmière. Le retour à une existence « normale » et l'espoir d'une vie neuve sont de courte durée pour cet esprit songeur et trop sentimental, pressé de « s'en aller dans la nuit ». Un beau texte sur les blessures intérieures. ANNE CRIGNON

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