
Les Trois Sœurs qui faisaient danser les exilés
Aurélia Cassigneul-OjedaAucun produit
NOTES DES LECTEURS
Beyrouth Est, une nuit de 1984. Une nuit longue, bien longue : dans un immeuble une femme rend visite à sa mère avec son mari ; dans un immeuble voisin, leurs enfants gardés par la voisine ; mais au milieu le Franc-tireur, une ligne de démarcation et soudain, du bruit, des bombardements incessants… Tic Tac Tic Tac, quand et comment Nour et Sami vont-ils pouvoir rejoindre la chair de leur chair ?
Cette nuit-là est racontée à hauteur d’enfant, par Zeina, la grande sœur. Loin d’une leçon d’histoire, ce roman graphique nous plonge dans le quotidien des habitants d’une ville en guerre. Huis clos magistral, on apprend à connaitre la famille mais aussi les voisins si attachants : Chucri le courageux ou Ernest qui fait rire les enfants en récitant Cyrano !
Presque naïves, les illustrations sur fond noir offrent de la poésie avec ses volutes qui semblent mettre de la douceur dans ce contexte dramatique.
Zeina Abirached a choisi la tendresse et l’humour subtil pour décrire une scène de théâtre bien réelle. Si les silences sont parlants, si la tension est palpable, on ressort de cette lecture humble, empathique et philanthrope.
« Tous les soirs, 10 secondes après le vrooooaaaam de démarrage du moteur ; Ernest Challita tapait avec sa clé sur la vitre de notre porte.
- Vite vite Vite vite Vite vite Vite vite Le Voilà !
- Bonsoir les enfants, Je jette avec grâce mon feutre, Je fais lentement l’abandon du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon !
Ernest Challita était notre voisin du troisième. Avant la guerre, il enseignait le français au lycée de la rue Baydoun. (….) Il connaissait par cœur des passages entiers de Cyrano de Bergerac. »
Beyrouth – bombardements – entraide – huis clos – guerre civile
Magnifiques illustrations – l’atmosphère – les personnages
En confinement, pour se dire qu’on ne vit pas tous le même
À partager avec ses ados
Zeina Abirached est née à Beyrouth en 1981. Elle a fait des études de graphisme au Liban puis à Paris, aux Arts décoratifs. Avec [Beyrouth] Catharsis et 38, rue Youssef Semaani, les éditions Cambourakis ont lancé le catalogue BD. Son album Mourir Partir Revenir, le Jeu des hirondelles, a été sélectionné au prix d’Angoulême 2008 ainsi qu’au prix Artémisia 2008.
Elle a publié six livres aux éditions Cambourakis et deux livres chez Casterman.
septembre 2015
septembre 2015
septembre 2015
Les Trois Sœurs qui faisaient danser les exilés
Aurélia Cassigneul-OjedaBeyrouth Est, une nuit de 1984. Une nuit longue, bien longue : dans un immeuble une femme rend visite à sa mère avec son mari ; dans un immeuble voisin, leurs enfants gardés par la voisine ; mais au milieu le Franc-tireur, une ligne de démarcation et soudain, du bruit, des bombardements incessants… Tic Tac Tic Tac, quand et comment Nour et Sami vont-ils pouvoir rejoindre la chair de leur chair ?
Cette nuit-là est racontée à hauteur d’enfant, par Zeina, la grande sœur. Loin d’une leçon d’histoire, ce roman graphique nous plonge dans le quotidien des habitants d’une ville en guerre. Huis clos magistral, on apprend à connaitre la famille mais aussi les voisins si attachants : Chucri le courageux ou Ernest qui fait rire les enfants en récitant Cyrano !
Presque naïves, les illustrations sur fond noir offrent de la poésie avec ses volutes qui semblent mettre de la douceur dans ce contexte dramatique.
Zeina Abirached a choisi la tendresse et l’humour subtil pour décrire une scène de théâtre bien réelle. Si les silences sont parlants, si la tension est palpable, on ressort de cette lecture humble, empathique et philanthrope.
« Tous les soirs, 10 secondes après le vrooooaaaam de démarrage du moteur ; Ernest Challita tapait avec sa clé sur la vitre de notre porte.
- Vite vite Vite vite Vite vite Vite vite Le Voilà !
- Bonsoir les enfants, Je jette avec grâce mon feutre, Je fais lentement l’abandon du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon !
Ernest Challita était notre voisin du troisième. Avant la guerre, il enseignait le français au lycée de la rue Baydoun. (….) Il connaissait par cœur des passages entiers de Cyrano de Bergerac. »
Beyrouth – bombardements – entraide – huis clos – guerre civile
Magnifiques illustrations – l’atmosphère – les personnages
En confinement, pour se dire qu’on ne vit pas tous le même
À partager avec ses ados
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